Le 1er juillet 2019
avait lieu le concert d’Interpol et Idles à Lyon dans le cadre des Nuits de
Fourvière.
Le temps était lourd
et orageux, puis bien pluvieux une heure avant le début des concerts. Après que
le Grand théâtre romain (donc ouvert) ai bien pris l’eau et quelques minutes
d’incertitude, le président du festival est monté sur scène pour annoncer que les
concerts étaient finalement bien maintenus. Ouf ! On ne se sera pas mouillés pour
rien ! Après un débâchage des amplis et instruments, puis un coup de raclette
sur la scène, place au rock !
C’est donc aux punks
de Bristol, Idles, d’ouvrir les hostilités. Le chanteur Joe Talbot et le
guitariste (en caleçon) arrivent sur scène avec des ponchos jetables qui
étaient portés par à peu près tout le public. Ils font leur entrée avec le
morceau, Colossus, premier titre de leur dernier album "Joy as an Act of Resistance", parfait pour une intro, lourd mais assez calme, sauf à la fin.
Après 4 minutes le morceau s’arrête quelques secondes (tu crois que c’est fini
? et non !) pour reprendre aussitôt de manière explosive : pogo immédiat !
(J’ai rarement vu une première partie qui prenait si bien et si vite) Ceux qui
ne connaissaient pas le morceau ou le groupe ont dû être pas mal surpris
d’ailleurs. Les morceaux se sont ensuite enchaînés avec une grosse énergie
communicative grâce à l'implication et à la voix grave du chanteur. Les autres
membres du groupe ne sont pas en reste, loin de là, les deux guitaristes
n’hésitant pas à faire quelques excursions dans la fosse.
Certains ne
trouveront peut être pas leur son très fin (comparé à Interpol notamment) mais
d’un côté ils ne sont pas là pour ça, leur premier album s’intitule
« Brutalism » et ce n’est pas pour rien ! En ce qui me concerne je
les ai trouvés excellents, très efficaces, et n’hésiterai pas à aller les revoir
en concert (ça tombe bien c’est déjà prévu).
Playlist des Idles :
Après une première partie bien barrée (merci Idles) changement d’ambiance, plus posée, avec les new-yorkais d’Interpol. Arrivée du chanteur Paul Banks avec ses lunettes d’aviateur, ça en jette mais ça ne doit pas être très pratique car il devait les enlever pour faire les réglages et les a définitivement laissé tomber après 3 ou 4 morceaux. Les membres d’Interpol étaient plutôt statiques à la notable exception du guitariste Daniel Kessler qui n’arrêtait pas de faire ces fameux petits pas de danse. Ce qui m’a surtout marqué c’est leur maîtrise : un son carré et propre. Leur set était bien équilibré et assez varié avec des morceaux d'à peu près tous leurs albums mais avec quand même une grande majorité de titres issus de leurs 2 premiers albums : 7 titres de Turn on the bright light et 5 de Antics (mon préféré). Sur scène comme dans le public, ça bougeait certes moins qu’Idles mais c'était musicalement très beau !
Bref, deux très bons concerts assez différents musicalement. C’est d’ailleurs étonnant qu’ils aient programmé ces deux groupes le même soir vu leur style, mais d’un autre côté c’est pas plus mal puisque cela a permis d’avoir deux facettes du rock dans une même soirée ! J'ai aussi mis quelques photos des concerts sur mon second compte instagram dédié au rock zenitramrocks
Playlist d'Interpol :
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